Famille Roch

Armoiries

D’argent à 4 étoiles à 5 rais de gueules posées 3 et 1, accompagnées, en pointe, de 3 monts rocheux de sinople.

Collection Ritz; jeu de mots: des rocs. Ce sont à peu près les armes d’une famille de Vevey, éteinte au XVIIe siècle, peut-être originaire de Chaulin ou de Clarens près Montreux, dont le nom s’écrit Ros, Roz ou Rot; Gaspard Rot fut abbé de la Confrérie des vignerons de Vevey 1618; ses armes, sur la coupe des abbés de la confrérie, portent 3 étoiles sur 3 monts, sans émaux connus (Cf. Galbreath: Armorial vaudois).

Cf. Armorial valaisan, 1946, p. 215 et pl. 40.

Origines

Selon l’Académie chablaisienne (XXXII, 84), ce nom provient du prénom Roch, Rochus, illustré par saint Roch de Montpellier (vers 1293-1327); le Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (V, 516) fait dériver ce nom du patois Roz, rouge, en latin Rufus, Ruf, d’où Roph et Roch (cf., plus loin, l’article Roux). Nom répandu en Suisse romande et en Savoie, notamment en Chablais et Valais, à Thonon, Thollon, Evian, La Touvière, Saint-Gingolph, Bouveret, Port-Valais, Collombey-Muraz. A Saint-Gingolph on note: Nicolas Ros, prieur de la confrérie du Saint-Esprit 1319-1327; Jacques Ros, prieur de la même confrérie vers 1340; Pierre Ros, curé de Saint-Gingolph 1439-1448; Guichard Ros, syndic 1525-1535, l’un des représentants de Saint-Gingolph qui reconnaissent l’autorité valaisanne 1536; un Guichard Roch obtient des lettres de communage 1552; André Roch, syndic de Saint-Gingolph 1587; Charles Roch, de Sallanches, est reçu bourgeois de Saint-Gingolph 1639; Laurent Roch, syndic 1706; Claude-Denis Roch, prêtre 1717, curé de Féternes 1729, mort 1755. Siméon (1875-1922) de Port-Valais, député 1905-1909.