Armoiries
D’azur à une croix latine échancrée au pied fourchu fixé par 2 étais, le tout d’argent, sur un mont de 3 coupeaux de sinople.
Poêle sculpté aux armes du chanoine Guillaume Quintin, 1611, à Valère. Emaux fixés en 1955 pour M. Marcel Quentin, Collombey, en rappel des couleurs de cette commune (communication de M. G. Cambin, Lugano, 1968). Cf. Armorial valaisan, 1946, p.204, figure, et Annales valaisannes, 1959, pp. 442-444.
La famille Brélaz, établie dans la vallée d’Abondance et la région d’Evian, porte les mêmes armes avec quelques variantes : la croix d’or, les étais remplacés par des clous de gueules, des coupeaux d’argent. Cf. J. Baud: Armorial du Chablais, ms, p.36.
Origines
Le nom a passé par plusieurs formes : Choetin, Coyntin, Quentin, Quinting, Quytin, Quintinus ; il est probablement dérivé du prénom Quentin, dont on connaît les variantes : Quantin, Quintin, Quentier, Quenton, Cantin, etc. (A. Dauzat : Les noms de famille de France, Paris, 1945, pp. 106 et 126 ; F. Fenouillet, Les noms de famille en Savoie, Acad. Chablaisienne, XXXII, p. 83). Une famille de ce nom est citée à Troistorrents depuis Colet Choetin en 1469 ; Antoine Quytin ou Quintin, notaire 1563-1577. Le patronyme se double parfois du nom Brélaz ou Brélat, qui est celui d’une famille de la Chapelle d’Abondance, et qui provient sans doute d’une alliance entre les deux familles. Guillaume Quintin ou Quentin alias Brélaz, chanoine de Sion dès 1591, successivement curé de Collombey, Sierre, St-Maurice de Laques, de nouveau Collombey, doyen du décanat de Monthey, décédé en 1624, qui soutient l’établissement des capucins et des jésuites en Valais. Pierre-Antoine Brélaz alias Quentin (1740-1768), curé de Bramois 1766. La famille est éteinte à Troistorrents, mais subsiste dans une branche établie à Collombey avant 1800, bourgeoise de la commune de Collombey-Muraz.